Cinéma

La cinéphilie est une religion aux nombreux adeptes de par le monde. Elle a ses temples, ses lieux de pèlerinages et ses querelles de chapelle.
Aussi, afin de réconcilier les fans de Roland-Le-Destructeur (Emmerich), Jacques-De-Misère-Et-D’espoir (Audiard), Steven-Le-Reveur (Spielberg) et Andy-non-Lilly-et-Larry-non-Lana-Wachowski, voici une petite prière à réciter avant chaque projection pendant que Jean Mineur s’éclate sur son billet volant.

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Et voilà, j’ai recommencé : je suis retourné voir Matt Damon abandonné seul sur une planète lointaine. Mais cette fois, rien à voir avec « Interstellar » la fresque poétique intergalactique et inter-dimensionnelle de Christopher Nolan ou l’acteur se retrouve également dans cette fâcheuse posture sur un planète gelée.
Cette fois, destination LA planète rouge. C’est plus coloré, moins glacial le jour, mais pas forcément plus accueillant.

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Convaincu par les bandes annonces et par les horaires des séances qui accommodaient mon emploi du temps, je suis allé voir “Mad Max Fury Road”. En 3D, mais ce n’était pas volontaire et pour tout dire, parfaitement inutile.
Le film dure deux heures. Deux heures d’adrénaline, d’images magnifiques, de véhicules et d’univers conçus par l’imagination perverse d’un George Miller qui n’a pas l’air calmé depuis les années 80.

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Ceux qui suivent mon moi photographique savent déjà que je suis allé à la rencontre de personnages qui ont fait briller les yeux de générations d’amateurs de science-fiction jusqu’à dépasser leur statut de monument geek pour devenir un inévitable jalon culturel.
Pour ce faire, je suis allé voir l’exposition “Star Wars Identities” qui se tient à la cité du cinéma jusqu’à la fin juin.

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La Reine des Neiges est un conte de Hans Christian Andersen, mais c’est aussi le titre du dernier opus des studios Disney que Ti-cul et moi avons eu le plaisir de voir un peu avant sa sortie en salle prévue pour aujourd’hui.
Dans ce film, il y a deux princesses pour le prix d’une et comme de bien entendu, il y a un truc qui va de traviole. La princesse Elsa gèle tout ce qu’elle touche, au risque de blesser ses proches. Elle vit recluse, dominée par ce pouvoir qui la mènera à l’exil au crépuscule de son couronnement.
Sa sœur, Anna, gaie et insouciante au point de chanter dans les jardins avec des volatiles laisse son prince super charmant sitôt rencontré pour se lancer en en robe dans la neige d’été à la poursuite de sa sœur. Oui, je sais ; je viens de dire qu’elle est insouciante. L’autre soeur, elle, n’est que givrée.

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Vous ne savez pas si vous avez le courage de faire une queue infinie pour aller voir Gravity, le nouveau film d’Alfonson Cuarón ce week-end ou de prendre le risque d’une place dans un coin à l’avant de la salle si vous ne la faîtes pas ? Vous avez peur de vous faire traîner par votre douce et tendre devant un film lent à mourir avec une Sandra Bullock névrosée et un Georges “What else” trop séduisant ? Je suis donc allé en éclaireur voir le nouveau succès annoncé du box-office : Réaction à chaud.

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Il fallait au moins quelque chose d’exceptionnel pour faire sortir ce blog de sa léthargie et ce quelque chose est actuellement projeté sur nos écrans. Le film “Le Majordome” est un monument, un rôle qui marquera d’une pierre blanche la déjà longue carrière de Forest Whitaker et confirme le talent du réalisateur Lee Daniels qui a déjà montré qu’il savait quoi faire avec des acteurs.

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Yvan n’a pas d’enfants. Enfin si, il a deux filles, mais c’est pas pareil ; il a choisi de ne pas être leur père.
Yvan est le personnage principal de “Je me suis fait tout petit”, le premier film de Cécilia Rouaud. Il est prof au collège mais ça ne le rend pas plus sympathique. Ses filles sont adolescentes et vivent chez sa soeur qui n’en a pas, de filles. Ni de garçon d’ailleurs. Yvan tente de fuir tout ça, mais la vie va en décider autrement.

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Il est toujours dangereux de nourrir des attentes pour un film. Celles-ci sont généralement déçues, ne serait-ce que parce que nous ne sommes pas le réalisateur. Le film “Blanche Neige et le chasseur” a au moins le mérite d’avoir répondu à quelques unes.

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En matière de cinéma, il faut autant se méfier des merveilles indélébiles que des narnards évidents. C’est trop facile, comme disait Brel, de se précipiter pour aller voir “Intouchables” ou éviter “Twilight”. Alors qu’allais-je faire devant le dernier succès pour adolescents malgré mon allergie aux poncifs du genre que sont les passions éternelles, les sorts défavorables, la révolte, les triangles amoureux et les fontaines de guimauve ? Je vais vous confier un secret : je suis curieux comme une belette.

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