Je suis Papa

Je suis papa, et comme tous les parents, ce simple fait fait de ma vie quelque chose d’intense, épuisant, et parfois heureux qui génère des articles comme ceux-là.

Les yeux se levèrent dans le visage gras et posèrent un regarde hostile sur moi. Il y eut un silence gras et pileux.

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Quand pointent les prémices de la pré-adolescence, l’envie d’un petit dernier fond comme une boule de glace à la fraise à côté du bavoir. Peut-on décemment vouloir concilier la surdité sélective avec les couches atomiques ou les Lego et Playmobil abandonnés avec un tube digestif souriant et rampant ?

Ne pourrait-on trouver un remplaçant plus accommodant que le bébé pour combler le manque de câlins qui accompagne traditionnellement les excès de sébum ? Certaines personnes choisissent d’adopter un chat, arguant qu’un chat et un enfant, c’est presque pareil.

Analysons le bien fondé de cet argument.

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Pour lutter contre l’autoflagellation et la complainte qui font le bruit de fond de la blogosphère parentale, Maman Yuki a eu l’idée, tout à fait saugrenue vous en conviendrez, de lister de quoi elle est fière en tant que maman.
Une maman blogueuse qui ne se plaint pas, vous avouerez que ce n’est pas tous les jours et l’on théorisera longtemps sur sa santé mentale au comptoir du PMU de la place de la mairie.
Je suis un papa formidable. Un papa qui doute, qui failli, qui flanche, qui craque, mais j’ai aussi mes petites réussites. En voici cinq.

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Ti-Cul a huit ans et demi. Il est beau, intelligent, unique, mais comme la plupart des enfants de son âge, il grandit en hauteur plus qu’en largeur. Résultat, ses manches longues deviennent courtes et ses pantalons qui ont survécu – c’est à dire les pantalons de pyjama – deviennent des corsaires, voire des shorts pour les plus amples.
Mon bébé grandit. Mais est-il un grand pour autant ?

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Mon fils est un extraterrestre. Ou une sorte de monstre du paléolithique qui aurait survécu jusqu’à nos jours. Il est doté de genoux pointus et de pieds abrasifs.
Rescapé de l’évolution, c’est un Pantalivorus Destrupompus Sapiens. Il ne conçoit ses membres inférieurs que vêtus de trous.

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Comme je n’ai plus de maman sous la main, j’attache une importance capitale à l’environnement féminin de mon papa. D’abord parce que les copines de papa apportent beaucoup d’attentions, d’affection et de décolletés. Ensuite, parce que d’abord on est amis, ensuite on est très amis et après, on est amoureux (sic).
Les copines de Papa peuvent être classées en deux grandes catégories et deux petites catégories : Les copines, les bonnes copines, les très bonnes copines et les amoureuses.

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L’équipement du motard/scooteriste est sa seule protection. Le moment semble donc bien choisi pour ne pas oublier que la majorité des accidents de moto impliquent aussi un tiers et que même si l’on est pas en tort et que l’on conduit plus prudemment que d’habitude parce qu’on a notre héritier à l’arrière (et ça marche même avec les héritières), c’est quand même nous qui finissons le cul sur le bitume. Et le passager avec.
Or, le bitume, c’est dur et c’est abrasif. Alors pour partir le cœur léger avec un ti-motard correctement équipé, voici quelques pistes et retour d’expérience à lire sans modération.

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Bonjour, je suis un papa. Et un motard. Donc, j’ai un enfant. Et une moto en dessous.
Mettre un enfant sur un deux-roues motorisé n’est pas un acte anodin. A tout prendre, ça peut même devenir de la non assistance à personne en danger, et c’est justement pour cela qu’il faut l’aborder de façon responsable, pas comme ceux que je croise, surtout le week-end, avec leur gamin en short sur le scooter parce qu’il revient du tennis. Comme équiper et installer un enfant n’est pas nécessairement naturel à tous, je vais partager, dans cet article, ce que j’ai appris au fil du temps ayant eu un passager scootériste à partir de 5 ans et motard à partir de 7.

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Vendredi prochain, 11 octobre, je montre ma bobine dans l’émission “Les Maternelles”, sur France 5. Ils avaient posé une question à laquelle je sais répondre, au moins en partie : comment grandit-on sans sa maman ? J’ai levé le doigt et on m’a interrogé. C’est fatiguant de passer à la télé, mais dans Les Maternelles, c’est bien.

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Certains lieux sont particulièrement loquaces lorsqu’il s’agit de dévoiler nos instincts les plus primitifs. Des stades de foot aux boites de nuit, ces lieux de désinhibition où les hormones s’expriment plus que l’éducation, celle-là même qui nous fait oublier notre animalité originelle, permettent aux primates qui sommeillent (mal) en chacun de nous d’offrir un spectacle … Continuer la lecture de Infans sapiens

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