des Mots > Relativité parentale
12 avril 2018

Je vais vous parler d’Albert Einstein et de vie de parent. Je sais, c’est bizarre mais j’ai le droit.

Einstein, c’est quelqu’un d’important, non seulement à cause de sa contribution à la compréhension d’à peu près tout, mais surtout pour avoir été le champignon hallucinogène de la science-fiction du vingtième siècle, celui dont les travaux ont apporté à des générations d’auteurs et scénaristes, l’étincelle nécessaire à faire exploser leur imagination vers d’autres ailleurs.

Photo: Arthur Sasse – 1951
Sans Einstein, sans ses théories sur la relativité, pas de voyage dans le temps, de portail spatio-temporel, et encore moins d’univers parallèles. Bref, pas de Star Trek, de Stargate, de TARDIS, de Sliders et, qui sait, peut être même pas de portail du Nether.
Sans lui, d’une certaine manière, la culture geek ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. C’est dire si la plasticité de l’espace-temps est une chose importante pour tous.

Pour la faire courte, la théorie de la relativité suppose qu’en présence d’un astre massif, l’espace-temps se courbe. C’est un peu comme lorsque vous posez une bille de métal sur une toile tendue qui se déforme sous le poids de la bille. Plus la bille est lourde, plus les fibres se distendent.
C’est pareil avec le temps : le temps se distend en présence d’un astre massif, c’est-à-dire qu’il ralentit. Voilà, je vous avais promis que ce serait court, pas que ce serait simple.

Einstein a eu des enfants, mais il me semble que rien dans ses travaux ne relie la présence de ces petits êtres avec l’espace et le temps.

Et pourtant, une semaine d’absence d’un enfant passe plus vite qu’un mercredi de pluie passé avec le même enfant. Mais alors vraiment plus vite.

L’enfant dilate le temps.

Je crois que j’ai mis le doigt sur un truc.

2 thoughts on “Relativité parentale”

Laisser un commentaire