Le soleil matinal se surprend
À réchauffer sans excès
Un petit air odorant
Un petit vent frais
L’homme nettoie son véhicule
Sous l’œil étonné du pigeon
Qui a fourni la pellicule
De digestion de bourgeon
J’ai même vu
Sous une jupe bariolée
Une paire de jambes nues
Brillantes, épilées de frais
Dans un parc, tentait de bronzer,
Une gorge charnue, débraillée.
De quoi sera-t-elle habillée
Lorsqu’il fera quarante degrés ?
Tout semble neuf et coloré
Même l’ado a changé le caleçon
Qui brille de reflets dorés
En dépassant du pantalon.
Le géranium commence à embaumer
Ou à puer, c’est selon le nez
Les bourgeons prennent le frais
Même ceux de l’ado, mal rasé de près.
C’est le printemps, le renouveau,
Le retour des fleurs, des oiseaux,
Des moustiques, des escargots,
Des amoureux, des bécots.
—
C’est vrai c’est cool ! Il me tarde le retour vraiment des beau jours pour remettre mes jupes et mes robes… Mais sans trop sortir. Quoi que ça a un avantage tout de même : on me laisse traverser la route même quand le feu piéton est rouge ! Et ouais. Des hommes en effet.
Joli poueme !
Hé oui, nous sommes faibles devant vos appas. Surtout au printemps.
Bel exercice dans lequel tu excelles (également) !
En avril ne te découvre pas d’un fil… après commence à poindre les nombrils…
Merci. Vivement mai, alors.