Si l’imitation est la forme de flagornerie la plus subtile, ce texte est une cireuse de pompes bien baveuse.
Si l’imitation est la forme d’insulte la plus travaillée, ce texte est un camouflet qui finira au pistolet dans la brume matinale.
Si l’imitation est la forme de flatterie la plus sincère, ce texte est un hommage.
Choisissez votre camp.
Ainsi que vous l’ignorez si vous avez feint de le savoir et que vous le saurez si vous allez au bout de ce billet, un objet littérateur pas raté, voire même Belge, vole présentement très bas autour des toits, de moi, de nous. S’il écrit bien, il vole mal au vent frais, vent du matin qui le porte comme un ouragan monégasque qui a tout emporté depuis sa Belgique, si bien qu’on a fini par se le prendre dans le PAF. J’ai donc résolu d’en savoir plus sur ce trublion des mots qui étend sa prose verboyante sur nos ondes à l’heure on l’on-dine, comme dirait Giraudoux.
Je pris donc de la gare du Nord, le train qui roule sur du plat nordiste, un plat sans aspérité car le tha-lisse vers un plat pays qui est le sien, bien qu’un peu Wallonné par endroits. Le train évita nonchalamment les obstacles frontaliers, ou front-haltiers si vous prenez de la hauteur, ou front-allemand si vous reprenez de la saucisse. Il n’y avait pas terril en la demeure mais il fit vite car il avait la french-frie. (cet anglicisme est destiné à épargner ceux qui ont tourné toute mon enfance à la recherche de la frite dans le coin). Arrivé à Bruxelles qui bruxellait à nouveau, je croisais un Flamand rose. Il tirait même vachement sur le rouge (flamande) car il y avait eu du soleil. Je m’enquis de la demeure de l’écriveur susdit ou suscité et là j’arrête les mots en suce sinon ça va partir en sucette. Je fis donc connaître ma requête, ou ma quête, façon grand Jacques, ou mon enquête, façon policée, et là j’arrête les mots en quette sinon ça va partir en quécahouette. L’homme me fit les Groodt yeux (C’est amusant).
Car Le Grand, Stéphane, n’était pas at-home crochu. Il était à Panama observant les travaux d’un canal + large. Chapeau, le panama, me dis-je. Après avoir été emporté par la foule à paname paname, il tente l’isthme à l’amour, la vie en rose sous les sunlights des tropiques. Je pris donc aux petites heures du matin (comme s’il y avait de petites heures d’après-midi, hein ?) un avion de la padam airlines et traversai l’Atlantique en classe économique, coincé entre un poivrot d’Arvor et une fillette pas Claire (Chazal). Je m’appelle Maïté. Na ! Me lança la chipie que je trouvais bien Matinale et qui se déroba à l’attention Maternelle pour glaner un Supplément.
Je trouvais Stéphane aux basques du maire de Paris, délégué de délégation culturelle pas turelle (Sabine). Prenant son sujet à cœur, et louchant au cache cœur du sujet, il convoitait comme ce fou d’Elmer, la plastique fantastique de Pane, la femme de Ma. Il voulut faire partager son émoi à Bertrand, mais il ne fut pas tenté par la plastique, Bertrand ; une noix de Saint Jacques en main, il se demandait de quoi la Saint Jacques se compose-t-elle. Alors Stéphane rangea son émoi (émoi émoi) et ses 700 millions de chinois et me confia son mal du pays qui est le sien.
Je lui proposais donc de se faire une assiette de moule et pis des frites, des frites et pis des moules et du vin de Moselle. Nous traversâmes alors le canal, ce qui ne nous pris pas un, mais deux bacs (Christophe) avant de reprendre l’avion fort marris (juana), surtout Stéphane, car il voulait Pane assez, mais Pane n’en voulait pas, car Pane à Ma. Ma, c’est son mari. Suivez un peu. Ils ont même une fille, la fille de Pane et Ma.
Bien installés, Stéphane prit un café allongé car à cette heure, Ma étend Pane. J’en pris un collé serré pour une raison non sans rapport avec le casse dalle de Pane et Ma.
Nous retrouvâmes enfin ses terres. Belges, pas Irlandais. C’est ainsi que je vous ai ramené Stéphane de Groodt en ses pénates, (c’est ce qui arrive quand on a les cheveux trop longs), donc à la maison, à défaut d’à la raison, pour qu’il nous enchronique encore longtemps les oreilles.
Et si on jouait ?
Ce genre de texte multiplie les références, les jeux de mots. Êtes-vous sûrs de toutes les avoir vues ? Voyons si vous avez trouvé :
– Deux races d’animaux, quadrupèdes terrestres, mammifères et vivipares aux robes de couleurs apparentées.
– Trois émissions de télévision présentées par la même personne.
– Quatorze chansons (je devrais dire “une quinzaine” parce qu’il y en a sans doute que je n’ai pas vues moi-même)
– Quatre chanteurs et teuses
– Cinq jeux de mots avec Pane (et je me suis retenu d’en faire un sixième au cas où je sois lu par des mineurs ou par Facebook. Devinerez-vous lequel ?)
Bon j’ai perdu toutes mes notes alors j’vais y aller à l’arrache hein! Même pas peur du ridicule!
Les races d’animaux quadrupèdes: No idea (comme je sais que t’aimes l’anglais, j’me permets :p ) A part le flamand rose (qui n’a que 2 pattes) (juste pour m’emmerder!) J’ai pas trouvé 🙁 (Oh ça va hein, on ne se moque pas!)
Les 3 émissions présentées par Maïtena Biraben (double nationnalité franco-belge) (ouais j’m’étais renseignée hein :p ): “Les Maternelles”, “La Matinale” et “Le Supplément”
Les chansons! J’en ai quelques unes :p “L’hymne à l’amour”, sous les sunlight des tropiques”, “Et moi, et moi, et moi”, “Ça plane pour moi”, “Collé, serré”, “Le plastique c’est fantastique”, “Le plat pays”, “Padam, padam”… J’en avais d’autres, mais j’ai perdu… ‘Fin bref!
Les chanteurs et chanteuses: Elmer food beat, Plastic bertrand, Sabine Paturelle, Jacques Brel
Les jeux de mots: Panacée, Ma est en panne, Panama…
Woualaaaaaa! OUI JE SAIS: il y a deux, trois manquants (Quoi quinze, seize ? 😮 )
Moi et ma maigre contribution allons donc aller nous trouver une grotte, histoire d’être raccord avec ce moment de solitude! :p
Bon j’ai perdu toutes mes notes alors j’vais y aller à l’arrache hein! Même pas peur du ridicule!
Les races d’animaux quadrupèdes: No idea (comme je sais que t’aimes l’anglais, j’me permets :p ) A part le flamand rose (qui n’a que 2 pattes) (juste pour m’emmerder!) J’ai pas trouvé 🙁 (Oh ça va hein, on ne se moque pas!)
Les 3 émissions présentées par Maïtena Biraben (double nationnalité franco-belge) (ouais j’m’étais renseignée hein :p ): “Les Maternelles”, “La Matinale” et “Le Supplément”
Les chansons! J’en ai quelques unes :p “L’hymne à l’amour”, sous les sunlight des tropiques”, “Et moi, et moi, et moi”, “Ça plane pour moi”, “Collé, serré”, “Le plastique c’est fantastique”, “Le plat pays”, “Padam, padam”… J’en avais d’autres, mais j’ai perdu… ‘Fin bref!
Les chanteurs et chanteuses: Elmer food beat, Plastic bertrand, Sabine Paturelle, Jacques Brel
Les jeux de mots: Panacée, Ma est en panne, Panama…
Woualaaaaaa! OUI JE SAIS: il y a deux, trois manquants (Quoi quinze, seize ? 😮 )
P.S: j’me serai jamais autant battu pour poster un com’ ! (nom di diou!)
Bravo Solène d’avoir osé recommencer tes recherches. Et merci.
Il en manque, mais tu as sacrément débroussaillé.
Tu as le droit à ton moment de repos au fond de la grottes
À mon tour 🙂
Pour les races d’animaux quadrupèdes, j’ai vu la vache… La Rouge Flamande.
Les 3 émissions de Maïtena Biraben, comme Solène… Maternelles, Matinale, Supplément.
Les chansons, j’ai remarqué, en plus de celles repérées par Solène :
– Les sucettes (à l’anis) parce que bon la quette, les sucettes…
– Comme un ouragan (monégasque donc parce que la princesse Stéphanie)
– Bruxelles (qui bruxellait)
– La vie en rose
– Les petites heures du matin (une chanson de Danny Boudreau ->http://www.plages.net/index.cfm?c=album&id=432)
(je trouvais que “traversais l’Atlantique en classe économique” sonnait comme des paroles de chanson – pourquoi pas de Robert Charlebois – mais il semblerait que non)
– Jef (les moules et puis les frites)
– La fille d’Ipanema (de Pane et Ma donc)
Il en manque encore beaucoup ?
Pour les chanteures et teuses, pas mieux.
Pour Pane & Ma, je passe mon tour, c’est interdit aux moins de 18 ans, je suis trop jeune 🙂
Merci d’aider Solène qui n’en peut visiblement plus !
Je me disais bien que j’avais peut être des références musicales involontaires et tu m’en as trouvé deux : “Les sucettes” et “Les petites heures du matin”.
A vous deux, vous avez fait du bon boulot : 12 chansons. Il reste un vivipare et trois chansons à trouver.
Alors j’essaie :
Je connais un éléphant qui s’appelle Elmer… mais le connais tu ?
En chanson j’ai “Vent frais, vent du matin… vent qui souffle au sommet des grands pins” ♫♪
J’ai un beau “Saint Jacques de Compostelle” jeu de mot qui n’arrête pas le pèlerin.
Paf = pif là je vais chercher un peu loin, sans doute n’as-tu que voulu dire le Paysage Audiovisuel Français.
Le terril fait parti du paysage Stéphane (Noix) mais là je crains que tu ne vois pas le rapport.
On a du jeu de mots aussi du côté du Poivrot d’Arvor PPDA.
Je cherche encore la quête du Grand Jacques mais je ne vois rien venir.
Belle référence au chapeau “panama” à la mode (de chez nous).
En revanche, je n’ai pas la fille de Pane et Ma.
Sur ce, je me suis bien régalée !
Félicitations… mais non, en terme de vivipare, l’éléphant est un peu gros 🙂
Pour le PAF, il y avait bien un double sens. Je n’allais tout de même pas m’en priver.
Allez, comme je suis de bonne humeur, c’est cadeau : “La Quête” et “Grand Jacques (c’est trop facile)” sont deux chansons de Jacques Brel. Quand à “la fille d’Ipanema”…