Littérature
Et voilà que je me met à écrire une pièce de théâtre, magique, drôle et profonde.
Depuis le temps que je dois vous parler de ce petit bijou de drôlerie pratique, il y a des chances qu’il ne soit plus en tête de gondole à la FNAC. Ça tombe bien ; c’est plus rigolo de fouiller dans les rayons pour trouver un super cadeau.
Bob Dylan, prix Nobel de littérature 2016. Une information qui m’a fait dresser un sourcil d’extraterrestre ombrageux sur mon écran. Une information dérangeante, mais, contrairement aux déclarations de Robert Ménard ou à une chronique de Pierre-Emmanuel Barré, je ne savais pas pourquoi.
Souvenez-vous, ce texte était arrivée troisième à un concours. Le thème était simple, il fallait écrire une nouvelle commençant par la phrase : Il/Elle hésita un instant, puis cliqua sur “envoyer”.
La voici donc enfin sur le blog, dans son intégralité.
C’était écrit dans le titre de ce blog : à force de poser mes godillots au bord du chemin pour en extraire d’improbables cailloux de Petit Poucet il était inévitable qu’ils en aient assez de moi. Reste qu’être à côté de ses pompes c’est atteindre un état d’étrangeté, d’hébétude et c’est de ces fantômes sans corps résidant, que montent les cris les plus beaux de la littérature. Paradis artificiels, étrangers à eux-même et déprime salutaire ou non, voila de la lecture un peu à l’ouest.
Sur le plateau des “Maternelles”, il n’y a pas que de beaux regards et de beaux sujets ; il y a aussi de beaux livres et en plus, on peut repartir avec. J’ai donc sauté sur l’occasion, après que Nathalie Le Breton ait présenté quelques ouvrages, et ai ramené “Ma maman est en Amérique : elle a rencontré Buffalo Bill”, roman graphique de Jean Regnaud et Emile Bravo.
Une chose peut-elle être belle avant d’exister ? Être aimée parce qu’évidente, parce qu’inévitable ? Comme une certitude destinée à prendre corps ? Comme la pluie, avant quelle tombe ? L’histoire que raconte Rosamund pose la question. Rosamund repose dans ce petit cimetière anglais, mais sa voix résonne toujours. Sa voix résonne dans un petit … Continuer la lecture de [Livre] La pluie, avant qu’elle tombe
Il a les yeux bleus et le regard qui a vu Neptune en face. Il a la couenne burinée et la malléabilité du granit Armoricain qui l’a vu naître. S’il n’avait une grande gueule, il serait un cliché vivant, mais c’est un Breton au lait entier qui l’ouvre quand il pense. On dit alors de … Continuer la lecture de [Livre] Ocean’s Songs
Ma maman qui a toujours raison sauf quand elle n’est pas d’accord avec moi qui ait toujours raison depuis que je suis un papa, prétend qu’il faut lire “Le petit prince” une fois tous les dix ans. J’opine du chef devant cette affirmation de bon sens tant le petit recueil poético-philosophique de Saint-Exupéry apporte à chaque âge son lot d’émerveillement et un nouveau visage à la rose, au renard et au serpent.
Et que dire du buveur….
Un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) m’est tombé entre les pattes il y a peu, pour y rester à peine plus que le temps nécessaire à le lire. Addictif au plus haut point, vite lu malgré son volume apparent, grave malgré la légèreté et la gaîté du ton ou la lumière des images, ce livre … Continuer la lecture de [Livre] Épluchures de patates littéraires