Démangeaison

Ce qui fâche, gratte, désespère ou révulse… bref, catégorie soupape, coup de gueule qui ne change rien mais quand on gratte là où ça démange, ça va bien mieux.

Petite réaction face aux cris d’étonnements des vierges effarouchées des réseaux sociaux semblant découvrir l’existence de la loi du silence suite à l’affaire Baupin.

Omerta : Locution Sicilienne désignant la loi du silence pratiquée par la mafia et par extension, « Silence qui s’impose dans toute communauté d’intérêts ».

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Je peux comprendre certaines haines. Je peux comprendre certaines violences. Je peux même comprendre certains meurtres.
Cela ne veut pas dire que j’approuve, cela ne signifie pas que j’excuse, mais cela veut dire que je peux comprendre les chemins vers l’inadmissible.

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*Attention, article vulgaire*
Les pigeons, sorte d’emplumés du genre *Colomba*, sont friands de platane au printemps. Et nos villes sont friandes de platane au bord des rues. Le platane, arbre taquin n’aime pas les pigeons et ne peut s’empêcher de les faire chier. Au sens propre. C’est à dire au sens sale.

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Sortir son stylo. Non, je ne dessine pas. Ce n’est pas au crayon que je m’exprime, mais à la plume. Sortir de soi-même et écrire parce que c’est la guerre et que la plume est une arme d’instruction massive.

Ecrire pour être. Ecrire pour panser mais surtout pour penser. Parce que sans pensée, il n’y aurait pas de liberté.

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D’abord, j’ai vu cette publicité où le père Noël se réchauffe auprès d’une cheminée.
Puis j’ai vu un autre père Noël.
Puis, Ti-cul a chantonné “Jingle bells”
Puis Disney a dégainée ses peluches.
Puis les scouts ont sorti leurs calendriers.
Puis, j’ai craqué.

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Tout ça, c’est la faute de Blédina.
Parce que Blédina est du côté des mamans et, depuis peu, mollement de celui des papas.
C’est Till the Cat, son humour ravageur et ses infographies improbables qui a mis le problème sous nos nez de blogueurs. Il n’en fallait pas moins pour que Mauvais Père ne saisisse le Cat par l’oreille pour y faire entrer une autre façon de voir : celle du fabricant de Blédine, et de son marketeux un poil paresseux.
Et moi, je compte les points.

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C’est devenu un sport national de monter sur ses grands chevaux dès l’apparition d’un soupçon de sexisme, à tel point qu’on en perdrait presque la signification de ce mot à force d’indignations parfois excessives et de débats sans fin sur les limites de l’acceptable en humour. Il partage avec son compère le racisme la mise en avant à peu près systématique des “initiatives” visant à lutter contre cette ségrégation, dans un grand bazar mélangeant allègrement les problématiques sexuées et sexuelles.
Au milieu de tout ce barnum, j’ai récemment remarqué deux ou trois exemples de la manière dont, ici ou là, par petites touches pas nécessairement belles, le sexisme quotidien recule.

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J’ai les glandes lacrymales sélectives, la larme facile à des moments choisis. Par exemple, je sors à peu près tous les matins du métro avec les joues humides parce que bailler me fait pleurer. Et je baille beaucoup, le matin, dans le métro. Impossible alors de retenir mes larmes pour éviter l’inondation et surtout, pour tenir mon rang d’homme.

Parce qu’un homme, ça ne pleure pas, vous savez.

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En entrant dans l’univers photographique comme on entre en religion, j’ai tout de suite été confronté à la retouche d’image.
Comme on ne peut pas échapper à l’ambiance féministe que les débats parlementaire sur l’égalité homme-femme impriment à la société, et comme je n’aime pas parler d’actualité, surtout quand les susceptibilités sont exacerbées, je vais parler de retouche beauté.

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Je crois qu’il est temps que l’ombre fasse place à la lumière. J’ignore si les Français sont prêts à entendre une vérité aussi déstructurante, un fait remettant en cause autant de certitudes, mais il faut que la vérité soit connue de tous : les Québécois ne disent pas “Tabernacle”.

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